2006-03-25

Nicox dans Investir - article complet du 25 mars

22 VALEURS MOYENNES
Samedi 25 mars 2006
Investir n° 1681
Après l’excellente nouvelle qu’avait constituée la signature, début mars, d’un accord majeur avec Pfizer dans le développement de produits ophtalmologiques, le petit laboratoire niçois réitère. Il vient d’annoncer
mardi une nouvel accord avec Merck, qui porte cette fois sur l’utilisation de sa technologie brevetée de libération d’oxyde nitrique dans la mise au point de médicaments contre l’hypertension.
L’action, qui avait bondi de près de 80 % le 4 mars, s’envolait de 25 % mardi et gagnait encore 10,8 % jeudi, en clôture. Nicox percevra en 2006 une somme initiale de 9 millions de dollars et recevra par la suite des paiements d’étape d’un total de 279 millions, qui seront échelonnés en fonction des avancées cliniques des composés actuellement en phase préclinique.
Ainsi, en 2006, le chiffre d’affaires de Nicox devrait atteindre au moins 32 millions (contre 7 millions en 2005), en intégrant le paiement initial de 23 millions de Pfizer.
La motivation du laboratoire américain Merck, dont le produit leader, le médicament contre l’hypertension Cozaar, tombe dans le domaine public en 2011, est certainement de préparer l’avenir.
Surtout, cet accord valide la technologie de Nicox dans le traitement
de l’hypertension artérielle.
Cela constitue un atout supplémentaire pour le produit phare de
Nicox, l’anti-inflammatoire HCT 3012, actuellement en fin de phase
clinique III et destiné aux patients souffrants d’arthrose. Son intérêt majeur est l’absence d’effets secondaires sur la pression artérielle, ce qui n’avait pas été le cas de l’ex-anti-inflammatoire phare de Merck, le Vioxx, qui a causé des accidents cardio-vasculaires chez des patients arthritiques souffrant d’hypertension…
« Nous sommes très confiants quant à une commercialisation de
notre antidouleur HCT 3012. Aujourd’hui en discussion avec les
autorités de santé américaines (FDA) pour définir le plan de développement nécessaire à une demande de mise sur le marché de ce dernier, nous sommes convaincus que la FDA ne nous imposera pas
de nouvelles études cliniques longues, compte tenu de la nature de notre composé, qui est un dérivé du Naproxène, une molécule très
connue », explique le président de Nicox, Michele Garufi.
A. B.
NOTRE CONSEIL
Nous avions de nombreuses fois conseillé de parier sur la valeur
dans l’optique spéculative de la signature d’éventuels partenariats.
La crédibilité de la recherche de Nicox augmente avec ces accords
et son projet principal approche du but. Nous maintenons ce conseil.

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