2006-04-14

Investir est à achat speculatif

La particularité de Nicox est d'avoir mis au point une technologie fondée sur la greffe d'oxyde nitrique sur des médicaments connus afin d'en augmenter l'efficacité et le profil de tolérance. Après avoir été très affecté en janvier 2003 par la rupture brutale de sa collaboration avec AstraZeneca pour le développement de son produit phare, l'antidouleur HCT3012, Nicox a retrouvé sa crédibilité en mars dernier. La signature en mars de deux contrats majeursavec Pfizer et Merck, pour l'utilisation de sa technologie dans le domaine de l'ophtalmologie et de l'hypertension, a dopé de manière spéctaculaire l'action, qui a triplé depuis le 28 février.
Ces accords en phase clinique très précoce sont assortis d'un versement cumulé de 32 millions immédiatement et de paiements d'étapes pour un total de 679 millions, qui pourront s'échelonner jusqu'en 2015. En outre Pfizer, réalisera une partie de son versement initial par le biais d'une participation à hauteur de 15 millions au capital de Nicox fin 2006. Ces nouveaux revenus ne permettront pas à Nicox d'équilibrer ses comptes cette année, mais permettront à la société de maintenir un niveau de trésorerie confortable proche de 40 millions.
Ils ont surtout contribué à une prise de conscience par les marchés du potentiel du HCT 3012 (dérivé du Naproxène) dont le programme de phase clinique III est examiné par les autorités de santé américaines (FDA). Selon nous, le fait que Pfizer et Merck s'intéressent à Nicox n'est pas une simple coïncidence puisque l'antidouleur HCT 3012 destiné aux patients souffrant d'arthrose ne présente pas d'effet cardio-vasculaire, contrairement au Celebrex de Pfizer et au Vioxx de Merck, retiré du marché ....
Le projet le plus avancé (HCT 3012) représente 75% de la capitalisation du groupe.
Notre conseil : Achat spéculatif maintenu avec un objectif de 14 €.

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