Les vraies raisons du depart d'Astrazeneca
L’annonce surprise (février 2003), et sans concertation entre AstraZeneca et NicOx, de la non atteinte du critère principal relatif aux ulcères gasto-duodénaux, est à l’origine de l’effondrement de la valeur qui perd 90% de sa capitalisation boursière en 3 jours ….
L’étude des données de phase II, à la demande de NicOx, par un panel d’experts indépendants, conduit à remettre en cause la conclusion négative d’AstraZeneca en raison des conditions « déficientes » de réalisation de l’étude multicentrique.
Curieusement, l’arrêt définitif du partenariat (septembre 2003) fait suite à la décision d’AstraZeneca de ne pas entamer de phase III avec AZD3582 … parce que le produit ne répondait pas à ses objectifs commerciaux.
Un objectif qui résultait de l’obtention pour Nexium de l'indication « prévention des ulcères dans le cadre de l'utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ».
Dans ces conditions il devenait possible pour AstraZeneca d’associer Nexium à un AINS quelconque et de cibler le marché des anti-inflammatoires COX-2 (anti-inflammatoires sans effet négatif (ulcère) sur l’estomac) de Pfizer (Celebrex, Bextra) ou de Merck & Co (Vioxx, Arcoxia), qui ont réalisé 5,2 MM$ en 2003 et 6,5 MM$ en 2004.
Source : CIC avril 2005
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