Naproxcinod : objectif atteint sur la tension systolique en longue durée
La page 26 de l'actualisation du DDR 2005 donne des précisions qui n'avaient pas été révélées dans le communiqué de presse du 27 octobre. Elles démontrent le plein potentiel du Naproxcinod vis à vis du Naproxène :
Tension artérielle systolique (après 13 semaines) :
- napro 375 : - 0,55 mmHg
- napro 750 : - 1 mmHg
- naproxène : + 2 mmHg
Soit une différence de 3 mmHg entre napro 750 et naproxène ! ( 1 mmHg de mieux que dans l'étude MAPA)
Tension artérielle diastolique :
- napro 375 : - 1
- napro 750 : - 1,5
- naproxène : + 0,5
Soit une différence de 2 mmHg entre napro 750 et naproxène (même valeur que MAPA).
Merci à Nicoxyd qui a vu l'info le 1er :)
Comme le souligne Mwoffen, on peut sérieusement envisager la mise sur le marché de 2 dosages car la différence pour le napro 375 mg est assez importante (2,55 mmHg).
Cela permettrait des parts de marché supplémentaires...
Cette valeur de 3mmHg sur laquelle j'insiste depuis avril 2006 suite à l'étude CIC n'est pas anodine, surtout dans le cas de traitements de longue durée visés par le Naproxcinod, alors que les AINS actuels se voient restreints à un usage de courte durée (pas l'idéal pour traiter ce type d'affection) :
"Dans la loi de santé publique de 2004, le ministère de la Santé s’est fixé comme objectif une baisse de 2 à 3 mmHg de la pression artérielle systolique dans la population française d’ici à 2008.
20 000 décès pourraient être évités ainsi que de nombreux infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux."
http://www.comitehta.org/patient/pdf/brochure2007.pdf
"Ces 3 mmHg sont une notion importante car les études publiées montrent qu’un accroissement de 3 mmHg de la pression artérielle augmente les risques d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus de 15-20% et 12% respectivement (American Journal of Epidemiology Vol. 127, No. 2: 387-403 1988)." (étude cic avril 2006)
1 commentaire:
bien joué,
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