2007-11-19

Topigen et TPI-1020 : nouvelle entrée en phase 2

Rappel du 10/09 :
TOPIGEN a également annoncé son intention de soumettre le TPI 1020 à un nouvel essai de Phase II portant sur le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), et ce, dès le deuxième semestre de 2007. Le TPI 1020 est un nouveau médicament anti-inflammatoire pour le traitement des troubles respiratoires développé sous licence de NicOx, S.A.
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TOPIGEN Pharmaceuticals, Inc.



19 nov. 2007 13h08 HE
TOPIGEN Entreprend Le Traitement De Patients Lors D'un Essai De Phase Ii Portant Sur Le Tpi 1020, Pour Le Traitement De La MPOC
L'étude de Phase II vise à évaluer l'innocuité, la tolérabilité et la preuve de concept du TPI 1020 lorsqu'on le compare au budésonide
MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 19 nov. 2007) - TOPIGEN, société biopharmaceutique spécialisée dans le traitement innovateur des affections respiratoires, a annoncé aujourd'hui qu'elle avait entrepris le traitement des premiers patients participant à un essai clinique de Phase II. Cet essai vise à évaluer l'innocuité, la tolérabilité et la preuve de concept du TPI 1020 administré par inhalation à des patients souffrant de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Le TPI 1020 est un nouveau médicament anti-inflammatoire pour le traitement des troubles respiratoires, développé sous licence de NicOx, S.A.

On prévoit qu'une cinquantaine de patients participeront à cet essai multicentrique de Phase II, randomisé, croisé à double insu, contrôlé par placebo et comparatif avec traitement de référence. Le premier objectif de cet essai d'une durée de six semaines est d'évaluer l'innocuité et la tolérabilité générales du TPI 1020 comparativement à celles du budésonide, ainsi que l'efficacité du TPI 1020 sur les neutrophiles dans les sécrétions, comparativement à celle du budésonide. Les neutrophiles sont des cellules inflammatoires importantes dans la pathologie de la MPOC.

Dr Paul K. Wotton, président et chef de la direction de TOPIGEN a déclaré : "TOPIGEN est dédié à développer des médicaments innovateurs pour le traitement de pathologies respiratoires, comme l'asthme et la MPOC, des maladies pour lesquelles il existe un véritable besoin de thérapies plus efficaces afin d'améliorer le pronostic et la qualité de vie des patients. Nous nous réjouissons d'avoir entrepris le traitement de patients dans le cadre de cette importante étude de preuve de concept de Phase II. Compte tenu des données très encourageantes sur l'innocuité et l'effet anti-inflammatoire, obtenues lors de notre récent essai clinique de Phase II avec le TPI 1020 auprès de fumeurs asthmatiques, nous comptons accélérer le développement clinique de ce médicament d'abord pour le traitement de la MPOC, puis pour d'autres troubles respiratoires dont les patients présentent des niveaux anormaux de neutrophiles. La MPOC est la première indication pour laquelle nous prévoyons éventuellement demander l'autorisation de mise en marché."

Protocole de l'essai

Dans le cadre de cet essai de Phase II, les sujets atteints de la MPOC seront divisés aléatoirement en trois groupes et recevront des doses administrées par inhalation de TPI 1020 (500 mcg bid), de budésonide (800 mcg bid), un corticostéroïde fréquemment utilisé pour le traitement des affections respiratoires, ou de placebo. Les patients observés sont des fumeurs ou ex-fumeurs, âgés entre 40 et 80 ans, avec un diagnostic établi de MPOC faible à modérée, telle que définie en vertu des Standards for the Diagnosis and Management of Patients with COPD.

Le premier objectif d'innocuité de cette étude est de déterminer l'innocuité et la tolérabilité générales du TPI 1020 administré par inhalation à des patients souffrant de la MPOC. L'étude vise aussi à comparer l'effet du TPI 1020 et du budésonide sur les variations du taux des polynucléaires neutrophiles présents dans les sécrétions au niveau de référence et le 42e jour. Un objectif secondaire sera de mesurer la variation du taux des polynucléaires neutrophiles présents dans les sécrétions au niveau de référence et le 21e jour. Les neutrophiles sont des cellules immunitaires impliquées dans la MPOC et des essais in vivo antérieurs ont suggéré que le TPI 1020 est plus efficace que le budésonide pour inhiber l'infiltration et l'activation subséquente des neutrophiles dans le tissu pulmonaire.

D'autres objectifs secondaires porteront sur l'effet du TPI 1020 et du budésonide sur les modifications dans trois mesures spirométriques standard entre la valeur initiale et les 21e et 42e jours. La spirométrie sert à évaluer la capacité respiratoire des poumons, c'est-à-dire le volume d'air pouvant y être inspiré et expiré. Les trois paramètres étudiés seront : le volume expiratoire maximal 1 (VEM1), le volume d'air expiré pendant la première seconde d'expiration forcée ; la capacité vitale lente (CVL), la quantité d'air expirée après une inspiration aussi profonde que possible; et la capacité inspiratoire (CI), le volume d'air maximal pouvant être inspiré après une expiration normale. Les cellules sanguines et les cytokines seront également examinées au cours de l'étude.

La MPOC

La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est caractérisée par une obstruction constante de l'écoulement de l'air dans les poumons. Aujourd'hui, la MPOC constitue la troisième cause de mortalité aux Etats-Unis, après les cardiopathies, le cancer et les accidents vasculaires cérébraux, et coûte la vie à plus de 120 000 personnes chaque année. Les mécanismes cellulaires responsables de la MPOC sont encore mal connus.

La limitation chronique d'écoulement de l'air semble être la conséquence d'une infiltration anormale de cellules inflammatoires comme les neutrophiles (des cellules qui en libérant des enzymes détruisent le tissu pulmonaire) et d'une réaction à l'exposition de la fumée de cigarette. Le tabagisme est le premier facteur de risque sous-jacent au développement de la MPOC. Des exacerbations aigues constituent la complication la plus fréquente et la principale cause de morbidité et de mortalité. La maladie est souvent associée à d'autres affections graves telles l'asthme et les cardiopathies. Bien que les traitements actuels améliorent la qualité de vie et apportent un soulagement des symptômes chez certains patients, il n'existe pour l'instant aucun médicament capable de freiner la détérioration progressive des fonctions pulmonaires inhérentes à la MPOC.

Source : Marketwire

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