NicOx : un "retour en grâce" après une sanction injustifiée ?

L'annonce des comptes de la société NicOx au titre du trimestre écoulé amène la société de bourse Portzamparc à relever son conseil sur le titre, à "Acheter", depuis "Renforcer". L'objectif de cours est fixé à 14 euros.
L'analyste Arnaud Guérin s'intéresse particulièrement à la consommation de trésorerie, élément clé pour le groupe azuréen actuellement dans les dernières phases de développement de l'anti-inflammatoire naproxcinod, son composé le plus avancé. Le niveau de trésorerie (et équivalents) publié par NicOx ressort à 124,8 Millions d'Euros, proche de la prévision de Portzamparc. La consommation de cash sous-jacente "correspond à un niveau de charges opérationnelles de 50 Millions d'Euros contre 39 ME sur la même période en 2007, la progression étant liée à celle des frais de R&D qui atteignent 52 ME vs 30ME sur les neuf premiers mois 2007. La croissance des dépenses de R&D est liée au lancement des études 302 et 303 qui ont été lancées en 2008, ces études cliniques de Phase III doivent permettre la validation du naproxcinod", explique M. Guérin.
Le niveau de trésorerie subsistant devrait selon le bureau d'études couvrir 18 à 24 mois de fonctionnement, suffisant pour permettre au management de commercialiser naproxcinod dans de bonnes conditions. "Ce faisant, nous pensons que la société n'aura pas besoin d'une levée de fonds supplémentaire", ajoute Portzamparc, dans un scénario intégrant un pic de ventes de 1 Milliard d'Euros pour le produit et un système de distribution partagé (NicOx conservant les droits de distribution pour certaines populations de médecins et pour certains pays).
"En conclusion, écrit l'analyste, une publication en ligne qui conforte notre scénario sur NicOx et sur le bon déroulement du processus de validation du naproxcinod. Les données publiées à ce stade valident les revendications du produit phare de NicOx et nous confortent dans les perspectives d'une validation par la FDA et l'EMEA en 2010".
"Dans ce contexte, nous pensons que le titre a injustement souffert de la crise boursière et devrait faire l'objet d'un retour en grâce" conclut le spécialiste, justifiant ainsi sa nouvelle opinion.

Source : Boursier.com