2008-11-08

« Magic » NICOX : au centre de la planète biotech

2008-11-08 | Actualités sociétés
André River A3Gadvise

La presse n’a plus assez de superlatifs pour encenser NICOX, à l’agonie il y a peu à peine. L’avis de Goldman Sachs avait fait des émules, et la crise boursière aidant, le titre était tombé à des niveaux de valorisation invraisemblable pour une entreprise qui s’apprête à délivrer des informations de premier plan concernant son médicament phare le « Naproxcinod ». Même avec un échec cuisant du « Naproxcinod » NICOX continuerait de valoir un peu mieux que les 4.25 euros qui lui ont été si gentiment octroyé au plus bas de la crise. NICOX a d’autres cordes à son arc. Et son métier c’est la recherche.

Quant à un éventuel échec cuisant du Naproxcinod, il semblerait que les prochains résultats ne vont absolument pas dans ce sens, n’en déplaise à ceux qui dégradent sans merci les recherches et les étapes fructueuses déjà validées.

Et voilà que les rumeurs se déchaînent pour accréditer la thèse d’une offre publique d’achat : la remontée spectaculaire du titre sur les dernières séances de bourse, les volumes colossaux observés, et la petite correction de ce jeudi.

Notre avis est bien différent de ces supputations capitalistiques qui deviennent le fer de lance de quelques analyses journalistiques.

Dans ce cas précis, NICOX ne serait pas le seul concerné par la frénésie d’OPA sensée se déclencher du fait des sous valorisations d’un grand nombre de titres, matraqués par les rachats des fonds de toutes natures et de toutes origines.

Concernant une éventuelle OPA, la direction du groupe est ferme. Cela ne la concerne pas. Ce qui porte et retient toute son énergie concerne la finalisation et la validation du « Naproxcinod ». Et les dernières nouvelles sont plus qu’encourageantes à plusieurs niveaux.

Ce qui nous importe avec NICOX est relatif au pari que nous faisons d’une issue plus que satisfaisante sur son traitement contre l'arthrose. La correction de jeudi a permis aux retardataires de se placer et aux plus fébriles de mettre de coté leurs plus values rapidement conquises. Notons que la rédaction avait émis une recommandation à « achat fort » le 24 octobre dernier, puis le 31.

En conséquence, au dessus de la zone des 8.60 euros, le titre a entamé son retournement technique. La résistance court moyen terme des 10.80 euros devra être une nouvelle fois testée avant d’envisager une poursuite du mouvement de hausse. Au dessus des 8.60 euros, le titre affiche une tendance haussière de court terme. Il demeure néanmoins baissier à long terme sous les 15 euros, niveau de cours qui correspond aux 2 dernières dégringolades de l’année glissante.

Mais il est préférable de ne pas trop s’aventurer sur le chemin de l’analyse technique, qui demeure très peu fiable dans les conditions actuelles. Le moindre éternuement boursier sur fond d’inquiétudes conjoncturelles à tendance à balayer ce type de prévisions. Ce que nous constatons est que le cours de NICOX reste hyper spéculatif à la limite de la manipulation.

Il est par conséquent plus judicieux de s’en remettre à l’analyse fondamentale en se tournant vers lés évènements cliniques à venir. Ceux là, s’ils sont parfaitement concluants, ne manqueront pas d’animer le cours de l’action.

Pour les retardataires : en prenant comme principal objectif, celui que nous venons de décrire, la valorisation du groupe demeure attrayante compte tenu des retombées financières et commerciales du Naproxcinod.

On peut toujours se glisser à l’achat sur le titre au dessus des 8.60 euros, pour viser dans un premier temps la poursuite des placements à bon compte, en direction des 13 euros probablement, dans l’attente des échéances ultimes. En revanche on continuera de se méfier des toussotements des marchés financiers, et on s’allègera au dessous des 8.60 euros, pour éviter un retour éventuel sur les 7 euros. Du moins sous les 7.90 euros.


En résumé, les récentes données cliniques dissipent les malentendus, torpillent l’analyse de Goldman Sachs et permettent d’envisager une autorisation de mise sur le marché américain. Demande prévue dès 2009.

On ne se plaindra pas non plus de la spectaculaire et soudaine explosion haussière du titre, même si ce retournement anime les gazettes et suscite des interrogations.

En réalité, le fait que NICOX déclenche des convoitises de la part de certains groupes pharmaceutiques n’a rien d’étonnant. Le plus étonnant reste son incroyable chute de l’année.

Source : AGsmallcaps

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