M. Garufi répond aux questions de A3Gadvise

Malgré la récente dégradation de la Société Générale à « vendre » sur le titre, avec un objectif de cours ramené de 10.70 euros à 5.40 euros, Michele Garufi conserve un profil très serein, quant à une issue partenariale favorable.. Interrogé par A3Gadvise ce vendredi, le Président préfère s’en remettre aux négociations actuelles. Il estime que les conclusions de l’analyste ne concordent pas avec la nature des discussions en cours, notamment en ce qui concerne le règlement « upfront » estimé à 30 millions d’euros : un constat « très éloigné des présentes discussions ».

Et qu’il serait peut être utile de définir plus explicitement la notion de « Big Pharma ». En outre, Michèle Garufi n’est pas « inquiet de ne pouvoir vendre 1 milliard de dollars aux Etats-Unis »

Préférant s’en remettre à la réalité des pourparlers, avant de conclure que le marché avait autrefois conclu hâtivement à la disparition de Nicox, suite à l’échec de son partenariat avec AstraZeneca. Le laboratoire anglo-suédois.

En effet, l’entreprise avait souffert de l’abandon de l’entrée en phase 3 du médicament appartenant à la nouvelle génération d'anti-inflammatoires « COX-Inhibiting Nitric Oxide Donator ». A l’époque NICOX avait pris la décision de récupérer l'ensemble des droits portant sur les Cinod.

Rappelons que la SG estime que NICOX a 10% de chance de signer un partenariat avec un grand groupe pharmaceutique. Considérant plus probable la signature avec une société pharmaceutique spécialisée. Un paiement « upfront » de 30 millions d’euros, et un pic de ventes sous les 300 millions d’euros.

Arnaud Molière
Source : A3Gadvise