Une fin d’année tout en contraste

Alors que l’entreprise termine l’année sur une note très positive en terme de résultats cliniques sur le Naproxcinod, la valeur reste pied au plancher, en recul de plus de 25% depuis le début 2008, malgré la puissance du rebond sur les 4.25 euros. Pour l’heure, les analystes les plus positifs restent sur leur faim. En revanche, Goldman Sachs et Société Générale continuent de miser sur un scénario pessimiste, avec au mieux un objectif de 5.40 euros. Dans ces conditions nombreux sont les actionnaires qui doutent. Mais est ce vraiment le moment de lâcher prise. On peut être prudent, tout en gardant une chaussure sur le marche pieds.

Les commentaires de Michele Garufi, Président de Nicox, à la rédaction, , nous sont apparus très optimistes, et presque sans appel, tant au niveau de l’approbation des autorités médicales américaines, qu’au niveau de la signature du partenariat américain, sur des évaluations financières bien supérieures à certaines hypothèses ? Mais, il ne s’agit que de notre propre interprétation de l’apparente quiétude affichée par le Président.

Les rumeurs de cession d’Oppenheimer étant désormais certifiée, avec un franchissement à la baisse sous le seuil de 5% du capital, le titre pourrait commencer à se stabiliser, voire revenir en direction des 9 euros. Pour le moment pas de raison de réviser nos objectifs, même si la volatilité du titre permet de procéder régulièrement à quelques accommodations.

Notre sentiment est de ne pas se laisser décourager par les avis contraires. Le Naproxcinod disposant d’un réel potentiel commercial. Monsieur Garufi est confiant, travaille à la signature d’un accord de partenariat. Et les déboires avec Pfizer sur le projet NO-Xalatan, sont désormais enterrés.

Reste que Pfizer pourrait avoir besoin d’un sérieux coup d’accélérateur économique. Et qu’il faudra bien un jour se décider à utiliser sa puissante trésorerie.


Peter Marks A3Gadvise

Source : AGsmallcaps