2009-01-24

NICOX : l’enjeu est considérable

La récente reprise de la valeur montre que les investisseurs ne sont pas insensibles aux rumeurs ou aux interprétations. La société de biotechnologie est sous le feu de la rampe depuis de nombreux mois. Elle a souffert plus que d’autres de la crise financière et de la méfiance qui tétanisent les intervenants. Il y avait ceux qui croyaient à l’excellence des résultats de phase 3, et ceux qui préféraient demeurer sceptiques. Du point de vue des échéances cliniques, c’est le camp des optimistes qui a gagné la première partie. Du coté de la pression médiatique, le scepticisme est bien entendu plus porteur. C’est dommage, mais c’est bien la réalité. Le feuilleton à rebondissement entretient la ferveur rédactionnelle. Ce qui va à l’encontre de l’objectivité.

Depuis son échec du début des années 2000, et quelques déceptions sur le glaucome notamment, NICOX se retrouve pour la première fois de son histoire, porteur d’une réelle opportunité commerciale et industrielle, grâce à son candidat médicament le Naproxcinod. Reste à transformer les 2 dernières étapes relatives à l’approbation des autorités sanitaires américaines et du choix du meilleur des partenaires.

Selon certains commentaires relevés dans la presse financière, Goldman Sachs vient de s’offrir le luxe de mettre un peu d’eau dans son vin, en modifiant sa recommandation sur le titre de « vendre avec conviction », à « vendre tout court ». On appréciera la subtilité de cette nouvelle appréciation. Qui ne change rien sur le fond. Car les sceptiques ne manquent pas de volonté et d’énergie. Ce qui a pour conséquence de maintenir la pression.

Autre subtilité, les coups d’accordéon d’Oppenheimer autour des 5% du capital ?

L’évènement de la semaine a été les déclarations de Michele Garufi : des déclarations qui ont redonné du tonus à la valeur. En mesurant le risque d’une offre inamicale possible, le PDG valide l’avancée des négociations en cours. Le groupe se doit de se mettre à l’abri d’une telle éventualité.

En réponse à quelques courriels reçus à la rédaction et qui laissaient supposer que nos derniers commentaires étaient réservés, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations. Non pas que nous ne sommes de fidèles irréductibles de NICOX. Notre obligation d’analyse nous obligeant à la clairvoyance et à la transparence. Mais simplement du fait que nous avons la conviction que les conditions sont réunies pour gagner le pari commercial et industriel du Naproxcinod.

En résumé, nous estimons que le potentiel est important, que les dernières étapes sont cruciales, que la société mérite toute notre attention et mérite sensiblement mieux que l’intérêt volatile et spéculatif qui entoure le titre. Le potentiel de hausse est certainement de 71%, soit 15 euros. Et c’est un minimum que les retardataires ne devraient pas sous estimer.

Arnaud Molière A3Gadvise

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