2006-06-28

Intervention de Michele Garufi au Jefferies Life Sciences

Michele Garufi, le président-directeur général de NicOx, a présenté les actualités de l'entreprise et les avancées réalisées dans le programme de développement à la conférence Jefferies Life Sciences du mercredi 28 juin au Mandarin Oriental à New York.

Le fichier audio est disponible au format wma (3.61 Mo) : devant le succès du téléchargement, Voilà a suspendu le site, donc me contacter si vous voulez le fichier par mail.

Un résumé a été fait par Mwoffen, du forum Boursorama, merci à lui :

"Mr. Garufi veut suivre le même chemin que les boîtes de biotechno qui sont devenues des sociétés pharmaceutiques intégrées. C'est un "large" chemin difficile car il n'est jamais évident de passer d'une R&D à une société marketing. Il cherche des opportunités aux USA et vu de la situation, il pourrait s'appuyer sur les spécialistes locaux (US) pour le marketing/vente du Naproxcinod (je pense qu'il parlait de médecin spécialiste).
Il présente un peu sa technologie, rien de vraiment nouveau, insistant sur le fait que 40% des gens souffrants des douleurs arthritiques sont hyper-tendus et qu'ils ont donc la solution pour eux d'où la quasi certitude d'un blockbuster. Le but de la technologie Nicox est d'améliorer les médicaments existants en se concentrant sur certains secteurs.
Concernant encore le naproxcinod:
- ils sont en avance (rlt tjs prévus pour 4è trim)
- ils sont optimistes, d'un point de vue scientifique, que la FDA va accepter la mol.
- la reconaissance du nom par WHO (OMS) est importante car elle reconnait ainsi de fait une nouvelle molécule.
- ils ne sont pas pressés de trouver un partenaire car le cash est plus que suffisant et géré avec rigueur. Ils peuvent donc prendre calmement une décision.
- les 6 prochains mois seront donc importants pour Nicox et ils continuent très optimistes.

Il est très content des collaborations avec Pfizer et Merck. Pfizer a poussé avec des tests indépendants, utilisant d'autres réferences et donc plus "durs"....et ceux-ci ont été impressionés par les résultats (tests faits à San Diego). Pfizer a été très impressionée par la technologie de Nicox. Il me semble qu'il a parlé d'une autre mol mais que même Nicox ne sait pas de laquelle il s'agit mais en tout cas Pfizer étaient très positifs.
Aussi bien Merck que Pfizer poussent Nicox dans le dos et veulent aller le plus vite possible."

Mise au point sur la vente de quelques titres par le PDG et renforcement d'Oppenheimer Funds

Michele Garufi, Président Directeur Général de NicOx a déclaré à l'AMF avoir cédé pour 226.000 euros d'actions NicOx le 5 juin 2006 à un prix de 11,3E, soit 20.000 titres.
http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx?id=17550&txtsch=

Après cette opération, le PDG possède 939.786 titres, soit 2.47% du capital de la société.
Cela signifie que la cession d'actions représente environ 2% de sa ligne de titres, soit 0.05% du capital de la société.
On est donc loin d'un désengagement ou d'un allègement significatif qui serait prélude à de mauvaises news, comme certains le clament sur les forums boursiers.
Cela ressemble plutôt à une gestion de portefeuille telle qu'elle serait pratiquée par tout actionnaire.

Oppenheimer possédait le 7 avril 2006 8.043.535 titres après la levée de fonds, soit 25.02% du capital.
Oppenheimer possède au 21 juin 2006 9.423.976 titres, soit 24.77% du capital (qui a augmenté suite à la levée de fonds et à l'entrée de Pfizer).

Oppenheimer a donc renforcé sa participation au sein de Nicox en achetant 1.380.441 titres.
Le fait qu'il s'allège en terme de pourcentages est certainement dû à des raisons de gestion suite aux augmentations de capital, puisqu'avant avril 2006 il était aussi sous la barre des 25%.

Par courrier du 26 juin 2006, reçu le jour même, la société OppenheimerFunds, Inc. (2 World Financial Center 225 Liberty Street, New York, NY 10080, Etats-Unis), agissant pour le compte de fonds et de clients dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 21 juin 2006, par suite d’une cession d’actions sur le marché, les seuils de 25% du capital et des droits de vote de la société NICOX SA et détenir pour le compte desdits fonds et clients, 9 423 976 actions NICOX SA représentant autant de droits de vote, soit 24,77% du capital et des droits de vote de cette société.
http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx?id=17596&txtsch=

Par courrier du 13 avril 2006, reçu le 19 avril 2006, la société OppenheimerFunds, Inc.[1] (6803 S. Tucson Way, Centennial, CO 80112-3924, Etats-Unis), agissant pour le compte de fonds et de clients dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en hausse, le 7 avril 2006, les seuils de 25% du capital et des droits de vote de la société NICOX SA et détenir pour le compte desdits fonds et clients, 8 043 535 actions NICOX SA représentant autant de droits de vote, soit 25,02% du capital et des droits de vote de cette société.
http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx?id=16257&txtsch=

Aucun autre dirigeant n'a vendu de titres, cela n'est donc pas dépendant de l'état de la société.

Pour rappel :

Ont l'obligation de communiquer à l'AMF leurs opérations d'acquisitions, de cessions, de souscriptions et d'échanges de titres d'un émetteur faisant appel public à l'épargne (ainsi que les transactions effectuées sur des instruments financiers qui
leur sont liées),les personnes suivantes :
- les membres du conseil d'administration, du directoire, du conseil de surveillance, le directeur général, le directeur général unique,les directeurs généraux délégués,le gérant ;
- les autres personnes qui, dans les conditions définies par le règlement général de l'AMF,ont au sein d'un émetteur faisant appel public à l'épargne, le pouvoir de prendre des décisions de gestion concernant son évolution et sa stratégie ainsi qu'un
accès régulier à des informations privilégiées ;
- des personnes ayant,dans les conditions définies par décret, des liens personnels étroits avec les personnes visées ci-dessus.
Ces personnes communiquent également à l'émetteur une copie de la déclaration qu'elles ont effectuée auprès de l'AMF.
L'assemblée générale des actionnaires est informée des opérations ainsi visées dans les conditions prévues par le règlement général de l'AMF.

source : www.fidal.fr/pdf/agenda2006.pdf

2006-06-22

Recrutement de patients en cours pour phase 2 NCX-1000

NicOx annonce que le recrutement de patients est en cours dans une étude de phase 2 sur NCX 1000.

Sophia Antipolis, France. Le 22 juin 2006. www.nicox.com
NicOx S.A. (Eurolist : NICOX) annonce aujourd’hui que le recrutement de patients est en cours dans une étude de phase 2a visant à mesurer l’efficacité de NCX 1000 dans l’hypertension portale au travers de la mesure de la pression portale. Le centre clinique sélectionné, qui a activement travaillé à l’identification de patients potentiels pendant plusieurs mois, a maintenant complété les procédures administratives et a pu randomiser le premier patient. Il s’agit d’une étude de phase 2a randomisée, en double-aveugle, avec des doses croissantes dans laquelle seront recrutés des patients souffrant d’hypertension portale. Ces patients recevront des doses croissantes de NCX 1000 ou un placébo.

NCX 1000 est un dérivé breveté de l’acide ursodéoxycholique (UDCA) donneur d’oxyde nitrique, actuellement développé pour le traitement de l’hypertension portale et d’autres complications des affections hépatiques chroniques qui fait l’objet d’un accord de co-développement et de licence entre NicOx et Axcan Pharma Inc.
Maarten Beekman, Vice-président Clinical Development de NicOx, a déclaré : “L’hypertension portale est une complication extrêmement sérieuse des affections hépatiques chroniques. Il est estimé qu’un tiers des patients souffrent de saignements des varices oesophagiques et la mortalité associée à ces épisodes hémorragiques peut atteindre 50%.
Grâce à ses efforts soutenus, l’équipe conjointe NicOx-Axcan a obtenu toutes les autorisations, réglementaires et autres, nécessaires pour conduire cette importante étude visant à fournir un traitement de cette maladie mal servie.
Nous sommes très impressionnés par l’enthousiasme du centre clinique sélectionné et attendons avec impatience les résultats de cette étude. ”

Descriptif de l’étude
Il s’agit d’une étude en double-aveugle, avec des doses croissantes et un groupe placébo, dans laquelle seront recrutés des patients souffrant d’hypertension portale (pression anormalement élevée dans la veine porte qui conduit le sang du système digestif au foie). Les patients seront randomisés pour recevoir soit du placébo, soit des doses croissantes de NCX 1000 (trois premières doses de 500 mg, 1000 mg et 2000 mg pendant les deux premiers jours), puis 2000 mg (ou la dose maximale tolérée) trois fois par jour pendant les 14 jours suivants. Le critère principal d’évaluation de l’étude comparera les tensions portales des patients à jeun le 16ème jour de traitement avec les valeurs de référence correspondantes. Un critère secondaire portera sur la même comparaison après un repas dont le contenu est contrôlé. Des critères d’évaluation supplémentaires porteront sur le taux de réponse (défini par la réduction de la pression portale), l’augmentation du flux sanguin hépatique, la sécurité clinique, la tolérabilité et des paramètres pharmacocinétiques.

L’hypertension portale est la manifestation la plus courante des affections hépatiques chroniques et est responsable de la majorité de la morbidité et de la mortalité associées à cette maladie. Cette condition est provoquée par une augmentation de la résistance au flux sanguin dans le foie suite à des variations structurales et du débit sanguin. En conséquence, le sang doit retourner vers le coeur en empruntant d’autres vaisseaux qui ne sont pas adaptés aux fortes pressions ce qui entraîne leur rupture et ainsi des hémorragies qui peuvent être fatales. Un déficit dans la voie de signalisation de l’oxyde nitrique semble être impliqué dans la constriction des petits vaisseaux sanguins hépatiques, ce qui contribue à l’hypertension portale. Des études précliniques ont montré que NCX 1000 pourrait potentiellement contrebalancer une pression anormalement élevée dans la veine porte.

Deux études de phase 1 ont été conduites pour mesurer les paramètres pharmacocinétiques et la tolérabilité de NCX 1000 chez l’homme. Ces deux études ont montré une bonne tolérabilité et une bonne sécurité.

2006-06-19

NicOx reçoit l'approbation de l'OMS sur le nom générique naproxcinod

NicOx reçoit l'approbation de l'OMS sur le nom générique naproxcinod pour désigner HCT 3012, première molécule d'une nouvelle classe de traitements de l'arthrose
Le 19/06/2006, 07:00 CMN


Sophia Antipolis, France. Le 19 juin 2006. www.nicox.com

NicOx S.A. (Eurolist : NICOX) annonce aujourd'hui avoir reçu l'approbation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant la dénomination commune internationale (ou nom générique) " naproxcinod " pour la molécule antérieurement désignée par le nom HCT 3012. Naproxcinod est le premier produit d'une nouvelle classe de composés donneurs d'oxyde nitrique inhibiteurs des COX (CINODs, COX-Inhibiting Nitric Oxide Donators) représentant une approche novatrice du traitement de la douleur inflammatoire. Les CINODs sont de nouvelles entités chimiques brevetées qui, dans le corps humain, sont scindées pour donner deux entités complémentaires pharmacologiquement actives : un fragment donneur d'oxyde nitrique et un agent anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) possédant une activité équilibrée d'inhibition des COX-1 et COX-2. Naproxcinod est actuellement en phase 3 de développement clinique pour le traitement des signes et symptômes de l'arthrose, les résultats de la première étude de phase 3 étant attendus pour le quatrième trimestre 2006.

La nouvelle dénomination générique naproxcinod traduit l'approche innovante du produit et ses mécanismes multiples qui combinent le bénéfice de l'activité anti-inflammatoire de référence du naproxène aux effets bénéfiques de l'oxyde nitrique sur les systèmes cardiovasculaires et gastro-intestinaux.

Damian Marron, Vice Président Corporate Development de NicOx a déclaré : "Nous sommes très satisfaits de l'approbation par l'Organisation Mondiale de la Santé du nom naproxcinod, lequel reflète l'approche innovante de la nouvelle classe de composés CINOD. Cette approbation constitue une étape majeure parmi nos activités préparatoires au lancement de cet important produit et fait partie d'une stratégie commerciale globale en adéquation avec le programme de phase 3 en cours. "

Les AINS sont le traitement de référence pour des millions de patients souffrant d'arthrose et d'autres conditions répandues qui impliquent une douleur et une inflammation chroniques, mais ils induisent des effets secondaires indésirables tels qu'augmentation de la tension artérielle et troubles gastro-intestinaux. NicOx positionne le naproxcinod comme médicament préférentiel pour les patients arthrosiques, en particulier ceux qui souffrent concomitamment d'hypertension, compte tenu de ce que le naproxcinod possède une efficacité équivalente aux AINS existants avec un profil amélioré quant aux effets secondaires.

NicOx S.A. (Bloomberg : COX:FP, Reuters : NCOX.PA), est une société biopharmaceutique orientée produit dédiée au développement de composés donneurs d'oxyde nitrique visant des domaines où il existe de réels besoins médicaux.

NicOx vise les domaines thérapeutiques de la douleur et de l'inflammation, ainsi que des maladies cardiométaboliques. Ses ressources sont concentrées sur deux composés phares, HCT 3012 en phase 3 de développement pour le traitement de l'arthrose, et NCX 4016, en phase 2 pour l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI). NicOx a conclu des partenariats stratégiques avec certaines des principales sociétés pharmaceutiques à l'échelle mondiale, dont Pfizer Inc. et Merck and Co. Inc.

Le siège de NicOx S.A. se situe à Sophia-Antipolis, France. NicOx est une société publique cotée sur Eurolist d'Euronext Paris (segment : Next Economy).

Les éléments qui figurent dans cette communication peuvent contenir des informations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes. Les réalisations effectives de la Société peuvent être substantiellement différentes de celles anticipées dans ces informations du fait de différents facteurs de risque qui sont décrits dans le Document de Référence de la Société.

CONTACT:

NicOx: Karl Hanks - Manager of Corporate Relations and Market Analysis

Tel +33 (0)497 15 22 03 - hanks@nicox.com

www.nicox.com

Investisseurs aux Etats-Unis - Burns McClellan :

Lisa Burns - lburns@burnsmc.com / Laura Siino - lsiino@burnsmc.com

Tel +1 212 213 0006

Media - Financial Dynamics : Jonathan Birt - Tel +1 212 850 56 34 - jbirt@fd-us.com /

Julia Phillips - Tel +44 (0)20 7831 3113 - julia.phillips@fd.com

© CompanynewsGroup

2006-06-16

Depot de brevet pour 6 derives nitres

C'est Nova123 du forum Boursorama qui a déniché cette info, merci à lui :)

Brevet déposé pour le développement de dérivés du LOSARTAN, VALSATAN, CANDESARTAN, TELMISARTAN, EPROSARTAN AND OLMESARTAN

http://bulletin.european-patent-office.org/bulletin0619.pdf

Bulletin européen des brevets - 10/05/06
Voir page 38

(A61K) I.1(1)

I.1(1) Demandes internationales, entrée dans la phase européenne (article 158(1)), classée es selon la classification internationale des brevets et les numé ros de publication

(51) A61K 31/4178 (11) 1 653 950 A2*
(25) En (26) En
(21) 04766269.7 (22) 20.07.2004
(84) AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB
GR HU IE IT LI LU MC NL PL PT RO SE SI SK
TR
AL LV MK
(86) EP 2004/051550 20.07.2004
(87) WO 2005/011646 2005/06 10.02.2005
(88) 21.04.2005
(30) 31.07.2003 EP 03102379
(54) • NITROOXYDERIVATE VON LOSARTAN, VALSATAN, CANDESARTAN, TELMISARTAN, EPROSARTAN AND OLMESARTAN ALS ANGIOTENSIN-II-REZEPTOR-BLOCKER ZUR BEHANDLUNG VON HERZ-KREISLAUF-ERKRANKUNGEN
• NITROOXY DERIVATIVES OF LOSARTAN, VALSATAN, CANDESARTAN, TELMISARTAN, EPROSARTAN AND OLMESARTAN AS ANGIOTENSIN-II RECEPTOR BLOCKERS FOR THE TREATMENT OF CARDIOVASCULAR DISEASES
• DERIVES NITROOXY DU LOSARTAN ET D’AUTRES INHIBITEURS DU RECEPTEUR ANGIOTENSIN-II SIMILAIRES POUR LE TRAITEMENT DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES
(71) NICOX S.A., 2455, Routes des Dolines, Espace Gaia
II - Bâtiment I, 06906 Sophia Antipolis, FR
(72) ALMIRANTE, Nicoletta, I-20155 Milano, IT
DEL SOLDATO, Piero, I-20052 Monza, IT
ONGINI, Ennio, I-20090 Segrate, IT
(74) Barchielli, Giovanna, Nicox Research Institute S.r.l.,
Patent Department, Via Ariosto, 21, 20091 Bresso
(Milano), IT

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A rappocher de l’accord récent avec Merck pour le développement de nouveaux médicaments antihypertenseurs utilisant la technologie brevetée de libération d'oxyde nitrique de Nicox.

C/C : "L'accord porte sur les dérivés donneurs d'oxyde nitrique de plusieurs classes majeures d'agents antihypertenseurs pour le traitement de la tension artérielle élevée, des complications de l'hypertension, et d'autres pathologies cardiovasculaires et apparentées. Merck dispose du droit exclusif de développement et commercialisation des antihypertenseurs utilisant la technologie de libération d'oxyde nitrique de NicOx dans le traitement de l'hypertension systémique.
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Rien que les ventes de losartan ont représenté $2.4 milliards en 2004, sur un marché qui atteindra 50 milliards en 2015. Souhaitons que ça marche.

A croiser avec ceci sur les termes de l'accord et les royalties :

C/C : "Selon les termes de cet accord, la société basée à Sophia-Antipolis recevra un paiement initial de 9,2 Millions d'Euros du géant américain, et pourrait recevoir des paiements supplémentaires potentiels liés au franchissement d'étapes de 279 ME. NicOx dispose de l'option de co-promouvoir, moyennant une rémunération fonction du nombre d'unités vendues, les produits résultant de cet accord auprès de médecins spécialistes, tels que les cardiologues, aux Etats-Unis et dans certains des principaux pays européens. De plus, Merck versera à NicOx des royalties d'un montant conforme aux pratiques de l'industrie sur les ventes de tous produits résultant de cette collaboration"

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Selon la note d'avril du CIC :
"A noter que l’accord avec NicOx, qui s’étend à toutes les classes thérapeutiques, prévoit en substance de faire du « NO-Cozaar » ou équivalent – mais aussi des « NO-autres classes de médicaments anti-hypertension » – un instrument (en cas de succès du développement) de revitalisation de plusieurs familles de médicaments anti-hypertenseurs qui sont actuellement génériqués ou proches de l’être.
Ceci pourrait mettre Merck & Co. dans une position très favorable à échéance 2010-2015 sur ce segment thérapeutique de première importance."

NCX-8001 pour la douleur neuropathique

Un composé test, NCX 8001, s'est montré efficace dans des modèles de douleur neuropathique avec notamment un profil supérieur à celui de la gabapentine. L'ensemble de ces données a amené NicOx à explorer de manière plus avancée le potentiel des médicaments donneurs d'oxyde nitrique dans le traitement de la douleur neuropathique, un domaine dans lequel le besoin médical demeure élevé.

Source : site nicox.com

Wu WP, Hao JX, Ongini E, Impagnatiello F, Presotto C, Wiesenfeld-Hallin Z and Xu XJ (2003).

A nitric oxide (NO)-releasing derivative of gabapentin, NCX 8001, alleviates neuropathic pain-like behavior after spinal cord and peripheral nerve injury. Br J Pharmacol. Nitric oxide (NO) participates, at least in part, to the establishment and maintenance of pain after nerve injury. Therefore, drugs that target the NO/cGMP signaling pathway are of interest for the treatment of human neuropathic pain. Various compounds endowed with NO-releasing properties modulate the expression and function of inducible nitric oxide synthase (iNOS), the key enzyme responsible for sustained NO production under pathological conditions including neuropathic pain. With this background, we synthesized a new chemical entity, [1-(aminomethyl)cyclohexane acetic acid 3-(nitroxymethyl)phenyl ester] NCX8001, which has a NO-releasing moiety bound to gabapentin, a drug currently used for the clinical management of neuropathic pain. We examined the pharmacological profile of this drug with respect to its NO-releasing properties in vitro as well as to its efficacy in treating neuropathic pain conditions (allodynia) consequent to experimental sciatic nerve or spinal cord injuries. NCX8001 (1-30 micro M) released physiologically relevant concentrations of NO as it induced a concentration-dependent activation of soluble guanylyl cyclase (EC50=5.6 micro M) and produced consistent vasorelaxant effects in noradrenaline-precontracted rabbit aortic rings (IC50=1.4 micro M). NCX8001, but not gabapentin, counteracted in a concentration-dependent fashion lipopolysaccharide-induced overexpression and function of iNOS in RAW264.7 macrophages cell line. Furthermore, NCX8001 also inhibited the release of tumor necrosis factor alpha (TNFalpha) from stimulated RAW264.7 cells. NCX8001 (28-280 micro mol kg(-1), i.p.) reduced the allodynic responses of spinal cord injured rats in a dose-dependent fashion while lacking sedative or motor effects. In contrast, gabapentin (170-580 micro mol kg(-1), i.p.) resulted less effective and elicited marked side effects. NCX8001 alleviated the allodynia-like responses of rats to innocuous mechanical or cold stimulation following lesion of the sciatic nerve. This effect was not shared by equimolar doses of gabapentin. Potentially due to the slow releasing kinetics of NO, NCX8001 alleviated pain-like behaviors in two rat models of neuropathic pain in a fashion that is superior to its parent counterpart gabapentin. This new gabapentin derivative, whose mechanism deserves to be explored further, offers new hopes to the treatment of human neuropathic pain.

de nouvelles molecules pour Nicox

Mwoffen du forum Boursorama a recensé les molécules suivantes, merci à lui :)
Cette nouvelle liste complète la liste initiale énumérant d'autres molécules sur lesquelles Nicox ne communique pas.

NO-mesalamine (NCX 456) inhibits effector caspases and protects colonic epithelial cells from cytokine induced apoptosis

A nitric oxide-releasing derivative of enalapril, NCX 899, prevents progressive cardiac dysfunction and remodeling in hamsters with heart failure.

Intracellular Release of Nitric Oxide by NCX 972, an NO-Releasing Metronidazole, Enhances In Vitro Killing of Entamoeba histolytica

Inhibitory Effect of NO-Releasing Ciprofloxacin (NCX 976) on Mycobacterium tuberculosis Survival

The enhanced anti-inflammatory properties of nitro-prednisolone (NCX-1015) is linked to post-translational modification of the glucocorticoid receptor.

Anti-inflammatory effects of nitric oxide-releasing hydrocortisone NCX 1022, in a murine model of contact dermatitis.

Estudio del efecto antinociceptivo de los nuevos AINEs nitroderivados del SKetoprofeno NCX-2037 y NCX-2040 en ratas

NCX 2057, a nitric oxide-releasing derivative of natural antioxidant reduces inflammatory parameters in RAW 264.7 macrophages

Pharmacological data obtained with a new NO-ibuprofen derivative (NCX 2111) on urinary bladder activity

Effects of NCX 4050, a new NO donor, in rabbit and human corpus cavernosum

Nitropravastatin (NCX 6550) exerts an antiplatelet/antithrombotic activity and inhibits factor expression

A nitric oxide (NO)-donating derivative of atorvastatin, NCX 6560, displays antithrombotic and anti-inflammatory activity.

A nitric oxide (NO)-releasing derivative of gabapentin, NCX 7001, alleviates neuropathic pain-like behaviors in rats after spinal cord and peripheral nerve injury

Chemical structure of pravastatin and its NO-releasing derivative, NCX 6550 (A), and fluvastatin and its NO-releasing derivative, NCX 6553 (B).

http://www.pnas.org/cgi/content/full/101/22/8497

2006-06-02

Pfizer entre dans le capital de Nicox

Le 02/06/2006, 07:00 CMN

Sophia Antipolis, France. Le 2 juin 2006. www.nicox.com

NicOx S.A. (Eurolist : NICOX) annonce aujourd'hui une augmentation de son capital social réservée à une société du groupe Pfizer se traduisant par un versement de €15 millions.

Cette prise de participation intervient dans le cadre de l'accord entre Pfizer Inc. et NicOx annoncé le 2 mars 2006, lequel a octroyé à Pfizer des droits exclusifs pour l'utilisation de la technologie brevetée de libération d'oxyde nitrique de NicOx dans l'entier domaine de l'ophtalmologie. A ce jour, NicOx a reçu €8 millions en exécution de cet accord et pourrait recevoir des paiements liés au franchissement d'étapes excédant €300 millions d'euros dans le domaine de l'ophtalmologie, ainsi que des royalties sur chaque produit commercialisé issu de cet accord.

L'augmentation de capital a été approuvée par l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires qui s'est tenue le 1er juin 2006. Elle se traduit par l'émission de 1 350 135 nouvelles actions. Le prix de souscription des actions nouvelles est de €11,11, prime d'émission incluse, et a été calculé en appliquant une prime de 4,9% à la moyenne des cours de clôture de l'action NicOx sur le marché Eurolist d'Euronext au cours des 20 séances de bourse précédant la date de l'assemblée des actionnaires, et ce conformément aux termes de l'accord entre NicOx et Pfizer. A l'issue de l'augmentation de capital, les 1 350 135 actions nouvelles émises représenteront 3,68% du capital social avant l'augmentation et 3,55% après cette augmentation. Le règlement-livraison des actions nouvelles interviendra le 9 juin 2006.

Actionnariat Nicox au 08/11/06

Vous trouverez la répartition de l'actionnariat Nicox au 8 novembre 2006 au lien suivant :



tableau excel

2006-06-01

Nicox dans Les Echos

Un article faisant le point sur le parcours de la société, paru aujourd'hui.

Biotechnologies : NicOx, une start-up qui revient de loin

Extraits :
[...]
"
En dépit du retard accumulé, ce choix se révèle pertinent, car ce candidat médicament est redevenu le produit phare du pipeline de NicOx, qui compte une bonne dizaine de molécules prometteuses. Pour la petite histoire, il faut savoir que le comité scientifique d'AstraZeneca avait voté en faveur de la poursuite de ces recherches. D'ailleurs, Staffan Stromberg, qui était alors le chef du projet au sein du groupe anglo-suédois, a finalement rejoint les rangs de NicOx. Dans la même veine, l'investigateur principal de l'étude clinique mise en cause, le professeur Tom Schnitzer, spécialiste en rhumatologie à la North Western University de Chicago, est devenu entre-temps consultant de NicOx, passant quatre jours par mois à Sophia-Antipolis."
[...]
« Aux Etats-Unis, ce qui prime n'est pas la valeur de votre partenaire pharmaceutique mais la pertinence de votre technologie, ainsi que la portée de vos données scientifiques », explique Michele Garufi. « C'est la clef qui a sauvé NicOx », reconnaît-il. Mais avec une incidence sur l'actionnariat, devenu américain à 70 %, contre 30 % avant l'affaire « AstraZeneca ».
[...]
"Dans quelques mois, nous aurons les résultats de l'étude clinique de phase III de notre produit pour le traitement de l'arthrose. Nous sommes confiants car, même si le risque d'échec n'est jamais exclu, il est aujourd'hui extrêmement minime."
[...]
"
Fort d'une structure financière assainie, pour ne pas dire confortable, après un placement privé de 45,5 millions d'euros débloqué fin avril, NicOx prépare avec prudence sa transformation de société de R&D en entreprise biopharmaceutique intégrée. Objectif : être opérationnel dans les deux ans. « Nous discutons avec des partenaires potentiels pour partager la commercialisation de notre premier produit. Nous sommes aussi à l'affût d'opportunités de rachat de sociétés et de technologies complémentaires de nos actifs stratégiques », précise Michele Garufi."

Article complet disponible sur le site des Echos

Edit 1er octobre, copie de l'article complet pour archivage :

Avec une technologie prometteuse pour l'industrie pharmaceutique
Biotechnologies : NicOx, une start-up qui revient de loin

Dans le domaine de la recherche sur les anti-inflammatoires, c'est une petite société française qui se trouve aujourd'hui en pole position devant les géants mondiaux de la pharmacie. Pourtant, il y a trois ans, NicOx a failli disparaître. Mais, à force de persévérance, elle a su convaincre de l'intérêt de sa technologie, alors que Merck a dû retirer le Vioxx du marché.

NicOx, qui compte commercialiser ses premiers produits en 2008, a engrangé depuis le début de l'année 17,2 millions d'euros grâce à ses partenariats avec l'industrie pharmaceutique.

Pour soulager un banal mal de tête ou enrayer une fièvre soudaine, tout le monde a avalé, au moins une fois dans sa vie, un comprimé d'aspirine. Sans doute la plus absorbée sur la planète, cette molécule chimique découverte il y a pourtant plus d'un siècle n'a pas encore dévoilé tous les mystères de son mode d'action, notamment en matière de prévention des maladies cardiovasculaires. A l'instar de bien d'autres anti-inflammatoires existants sur lesquels la société française de biotechnologies NicOx a choisi de focaliser ses recherches depuis sa création en 1996. Son objectif : accroître leur efficacité et réduire leurs effets secondaires indésirables pour répondre à des besoins médicaux non satisfaits.

D'une grande simplicité, sa technologie ne manque pourtant pas d'originalité. Le principe ? Il consiste à greffer un groupe donneur d'oxyde nitrique, aux propriétés bénéfiques connues depuis longtemps, sur des médicaments conventionnels, afin de créer de nouvelles entités chimiques brevetables. Quel rôle joue l'oxyde nitrique ? Aujourd'hui, nombre de thèses scientifiques font le lien entre certaines pathologies et les difficultés de l'organisme à produire ce composé en quantité suffisante. D'où l'astuce technologique de NicOx : utiliser un « pont chimique » qui contrôle sa libération continue dans les tissus humains pour éviter les effets néfastes et les problèmes de tolérance liés à une pénétration trop rapide. Fait rarissime dans l'histoire d'une entreprise, le chercheur américain Louis J. Ignarro décrochera le prix Nobel de médecine en 1998, précisément pour ses travaux sur l'oxyde nitrique, alors qu'il est un membre actif du comité scientifique de la start-up française. « Notre atout maître est la richesse de notre technologie et son exploitation possible sur un grand nombre de médicaments existants. Nous avons construit une forte position en matière de propriété intellectuelle, avec pas moins de 1.000 brevets déposés et délivrés autour de l'utilisation de l'oxyde nitrique », estime Eric Castaldi, directeur financier de NicOx.


La leçon d'un échec
L'expérience acquise au fil des dix ans d'existence de la société, qui emploie actuellement 88 personnes, a néanmoins conduit l'équipe dirigeante à cibler des indications thérapeutiques où la libération contrôlée de l'oxyde nitrique est susceptible d'apporter un maximum de bénéfices aux patients tout en minimisant les inconvénients. Aujourd'hui, ses champs d'investigation prioritaires couvrent les pathologies cardiométaboliques et inflamma- toires, qui recèlent un potentiel de marché se chiffrant en milliards de dollars. Un autre critère essentiel guide sa stratégie de recherche : le plan de développement clinique de chaque nouveau composé doit être le moins risqué possible. Avec une règle d'or : le management gardera une main sur chacun de ses produits objet d'un partenariat, en s'appuyant sur ses propres experts scientifiques.

Une leçon tirée de l'échec retentissant de son accord avec AstraZeneca, conclu en 1998, qui lui a valu une descente aux enfers boursiers. En février 2003, le laboratoire anglo-suédois annonce, sans préavis, dans un communiqué laconique, que les résultats de l'étude clinique de phase II du candidat médicament phare de NicOx, dédié au traitement de la douleur aiguë et chronique, ne sont pas satisfaisants. C'est l'électrochoc dans le monde de la biotechnologie française, et même européenne, où la société fait alors figure de valeur sûre avec une capitalisation boursière voisine de 400 millions d'euros. En l'espace de trois jours, sa valorisation fond de 90 % pour tomber à moins de 40 millions d'euros. Soit un montant inférieur à son cash ! « La réaction du marché fut parfaitement irrationnelle, provoquée par un événement dont il n'a retenu que la surface, à l'encontre de toute notion d'analyse d'une société de biotechnologies », estime un expert du secteur.

Cet accident de parcours, qui aurait pu coûter la vie à NicOx, ne laminera pas la détermination de son président fondateur, Michele Garufi (lire ci-contre). Décidé à se battre pour prouver la validité de sa technologie, réhabiliter le produit « incriminé » et revaloriser l'entreprise par respect pour ses employés et ses actionnaires, il fera appel à un panel d'experts indépendants, qui invalidera les données cliniques publiées par AstraZeneca. Fort de sa conviction scientifiquement démontrée, il décidera, à l'automne 2003, de récupérer tous les droits sur ce produit pour reprendre en main son développement avec ses propres moyens.

En dépit du retard accumulé, ce choix se révèle pertinent, car ce candidat médicament est redevenu le produit phare du pipeline de NicOx, qui compte une bonne dizaine de molécules prometteuses. Pour la petite histoire, il faut savoir que le comité scientifique d'AstraZeneca avait voté en faveur de la poursuite de ces recherches. D'ailleurs, Staffan Stromberg, qui était alors le chef du projet au sein du groupe anglo-suédois, a finalement rejoint les rangs de NicOx. Dans la même veine, l'investigateur principal de l'étude clinique mise en cause, le professeur Tom Schnitzer, spécialiste en rhumatologie à la North Western University de Chicago, est devenu entre-temps consultant de NicOx, passant quatre jours par mois à Sophia-Antipolis.


Un optimisme inoxydable
Comment remonter la pente ou, tout simplement, survivre, quand, du jour au lendemain, personne ou presque n'est plus prêt à parier un euro sur l'avenir de NicOx, qui entre alors dans une longue période de convalescence ? Le meilleur remède : la rigueur du management. « En dépit de la difficulté de la situation, l'équipe dirigeante a continué à exécuter son modèle de développement et à appliquer sa technologie sans dévier de sa ligne stratégique et sans se laisser disperser », estime le président d'un grand laboratoire pharmaceutique français. Une persévérance qui sera payante un an plus tard. Alors que les investisseurs institutionnels lui ont tourné le dos en Europe, la société réussit, en septembre 2004, une levée de fonds privée de 26 millions d'euros. « Aux Etats-Unis, ce qui prime n'est pas la valeur de votre partenaire pharmaceutique mais la pertinence de votre technologie, ainsi que la portée de vos données scientifiques », explique Michele Garufi. « C'est la clef qui a sauvé NicOx », reconnaît-il. Mais avec une incidence sur l'actionnariat, devenu américain à 70 %, contre 30 % avant l'affaire « AstraZeneca ». Pendant cette période critique, l'optimisme inoxydable du président de NicOx préservera le personnel de toute inquiétude démesurée.

Heureuse coïncidence cette fois pour la société de biotechnologies, au moment où elle amorce sa sortie de l'ornière financière, le groupe pharmaceutique Merck annonce le retrait du marché de son anti-inflammatoire Vioxx, en raison des risques cardio-vasculaires qu'il fait courir aux patients hypertendus. Plusieurs autres produits de la même classe thérapeutique, appelés « inhibiteurs de COX2 », seront aussi touchés. Toujours est-il que cette remise en cause confère une caution scientifique supplémentaire à la technologie de NicOx. « C'est la thèse que nous avons défendue depuis le début, rappelle Michele Garufi. Dans quelques mois, nous aurons les résultats de l'étude clinique de phase III de notre produit pour le traitement de l'arthrose. Nous sommes confiants car, même si le risque d'échec n'est jamais exclu, il est aujourd'hui extrêmement minime. » D'autant que, en même temps, devraient être rendues publiques les conclusions d'un essai clinique complémentaire, qui vient tout juste d'être lancé aux Etats-Unis. L'objectif est précisément de démontrer que, à la différence des agents anti-inflammatoires administrés aujourd'hui pour le traitement de l'arthrose, le candidat médicament de NicOx n'augmente pas la pression artérielle des patients.


Accords majeurs avec Pfizer et Merck
Dans un tel contexte, la situation s'inverse au profit de NicOx, qui se retrouve, en quelque sorte, en pole position devant les grands groupes pharmaceutiques. Les deux leaders mondiaux, Pfizer et Merck, l'ont bien compris. « Comme les fonds américains, ils nous ont fait confiance. Depuis plus de deux ans, nous avions engagé une collaboration avec chacun d'eux, car ils souhaitaientévaluer notre technologie. » Sur la base de deux accords mineurs, d'ailleurs très peu rémunérés, que les équipes de NicOx ont honorés comme un investissement sur l'avenir. Pari gagné : deux accords, d'une valeur unitaire de 300 millions d'euros à terme, sont tombés coup sur coup au mois de mars. Le leader mondial Pfizer a signé un contrat qui lui octroie les droits exclusifs pour l'utilisation de la technologie de libération d'oxyde nitrique couvrant tout le champ thérapeutique de l'ophtalmologie. Et le groupe Merck a pris position sur le développement de nouveaux hypertenseurs, compte tenu des résultats prometteurs de sa première expérience avec NicOx. « C'est le signal fort que le marché attendait pour restaurer son capital confiance vis-à-vis de la société. Sa sensibilité est exacerbée dans un sens comme dans l'autre », estime un analyste. De fait, en quelques semaines, la capitalisation de NicOx explose de 110 à 400 millions d'euros.

Fort d'une structure financière assainie, pour ne pas dire confortable, après un placement privé de 45,5 millions d'euros débloqué fin avril, NicOx prépare avec prudence sa transformation de société de R&D en entreprise biopharmaceutique intégrée. Objectif : être opérationnel dans les deux ans. « Nous discutons avec des partenaires potentiels pour partager la commercialisation de notre premier produit. Nous sommes aussi à l'affût d'opportunités de rachat de sociétés et de technologies complémentaires de nos actifs stratégiques », précise Michele Garufi. « Si nous parvenons à nos fins, NicOx peut devenir l'équivalent européen d'Amgen aux Etats-Unis », répète-t-il depuis le début de cette aventure. Pour mettre toutes les chances de réussite du côté de son partenaire, le groupe américain Pfizer va lui donner un coup de pouce supplémentaire. Son arrivée dans le capital, à hauteur de 15 millions d'euros, devrait être entérinée aujourd'hui par l'assemblée générale réunie à Sophia-Antipolis.


Les étapes clefs du financement
2 millions d'euros : première levée de fonds privés en janvier 1996.
6,3 millions d'euros : seconde levée de fonds privés en décembre 1997.
33,2 millions d'euros : montant de l'introduction en Bourse, à Paris, en novembre 1999.
59,3 millions d'euros : offre publique secondaire sur Euronext Paris, en mai 2001.
26 millions d'euros : premier placement privé souscrit par des investisseurs institutionnels en septembre 2004.
45,5 millions d'euros : second placement privé en avril 2006.


à propos de Michele Garuffi :

Son regard profond en dit long sur sa détermination. Ce trait de caractère dominant du président fondateur de NicOx, la cinquantaine passée, a eu raison de toutes les résistances qui auraient pu l'empêcher de parvenir à ses fins. « Je me souviens d'une séance fabuleuse lors de l'introduction en Bourse à Paris, le 2 novembre 1999, qui a bien failli rater car les investisseurs institutionnels ne comprenaient rien au «business model». Pour lui, il était hors de question de baisser les bras », raconte Denis Lucquin, partenaire de Sofinnova Partners et premier financier français à avoir rencontré Michele Garufi, en 1994. Cinq ans plus tard, cet esprit agile était déjà à cent lieux « de son premier business plan, qui n'était ni fait ni à faire », se souvient Denis Lucquin. Deux autres capital-risqueurs, Laurent Ganem, d'Apax Partners, et Bernard Daugeras, d'Auriga Partners, sont venus lui prêter main forte pour lancer la start-up en janvier 1996.

« Sur le plan professionnel, je dois tout à la France, l'Italie ne m'a pas aidé quand j'ai décidé de créer mon entreprise », reconnaît volontiers Michele Garufi. Pourtant, viscéralement attaché à sa terre natale, il choisira de construire, en 2001, un centre derecherche à Bresso, dans les faubourgs de Milan, le berceau de son projet. En Italie, il déplore la corruption politique et fuit les mondanités : « Je n'arrive pas à m'intégrer dans certains circuits, même si c'est parfois utile pour le business », confesse-t-il.

Depuis le début de cette aventure, Michele Garufi n'a changé ni ses habitudes, ni son cercle d'amis, ni son style de vie. Certes, l'habit ne fait pas l'habileté du manager. La preuve, sa panoplie d'entrepreneur préférée est composée d'un blouson, d'un jean et d'un scooter. C'est la tenue qu'il a adoptée, faute de moyens, il y a dix ans, quand il a laissé momentanément au vestiaire le costume confectionné sur mesure par un tailleur italien et la cravate Hermès qu'il portait lorsqu'il était vice-président de la division internationale du laboratoire pharmaceutique Recordati. « Il est resté fidèle à lui-même, possède un sens aigu de ses responsabilités vis-à-vis de son personnel, qu'il considère comme aussi méritant que le management », dit-on dans son entourage.

Optimiste né, jamais déprimé ni survolté, « il se montre lucide à chaque étape franchie en répétant que ce n'est pas une garantie de succès ». Michele Garufi sera fier de sa vie professionnelle seulement le jour où il tiendra dans ses mains une boîte de médicaments estampillée NicOx.

Compte-rendu de l'AG

Voici un compte-rendu détaillé de l'AG fait par l'auteur du blog qui recense les posts les plus intéressants concernant Nicox parus sur Boursorama TheBestofNicOx et publié avec son aimable autorisation :

*Sur le coiffeur :

Nous ne nous occupons pas de ce qui se passe sur le marché. Quelquefois des investisseurs nous appellent et nous disent "j’ai 50 ou 100 000 titres à vendre" et nous leur répondons : « vendez les sur le marché, ça ne nous regarde pas ce que vous faites…. ».


*Sur certains commentaires sur Boursorama :

Au départ Michele Garufi a dit qu’il était énervé par le forum de Boursorama et qu’il dirait quelque chose à la fin de l’AG. Finalement le sujet lui tenant tellement à cœur il en parlé au début, au milieu et à la fin. Il nous a même dit : « Vous devez leur dire… ce que je pense de certains des commentaires sur Boursorama ».

1) "ça m'énerve que les actionnaires se fassent des idées. Quand j'ai une info je la donne au marché dans les 24 h. Par exemple pour l'accord avec Merck, on a signé à minuit et puis le lendemain on l'a annoncé. Un actionnaire m'a appelé pour me dire que je gérais mal l'info et que je n'aurai pas du faire 2 grosses annonces sur le mois de mars. Et Michele Garufi a répondu : Je ne gère pas l'info, quand on l'a, on l'a donne au marché. Ca sert à quoi d'attendre plus tard pour annoncer une mauvaise nouvelle, le marché se cassera la gueule quand même."

2) « il a dit aussi dans le métier tout le monde se connaît alors les coups tordus comme avec Astrazenca, n'arrivent que très rarement ». Et en 2003, ces amis patrons des biotechs lui on dit : Astrazenca, si on traite avec eux, on va relire les contrats 10 fois. Donc les OPA hostile n'existent pas dans ce milieu. Si Pfizer veut m'acheter alors ils m'appellent et me disent : « Michele, on peut se voir à New York et ça se passe comme ça...notre secteur est un secteur très éthique »

*Sur l’article des Echos du jour :

Il a dit aussi sur l'article des échos, « il est très bon hein! ». M. Garufi avait le sourire en lisant cet article, le sourire d’un homme sincère, satisfait & humble.
Il a rajouté à la fin de sa lecture : j’ai dit un jour que Nicox pourrait être l’Amgen européen et maintenant tout le monde le dit tout le temps. Mais n’importe quel imbécile aurait pu le dire… si ça marche, avec le pipeline et les blockbusters potentiels, il est normal que l’on suive le même chemin. C’est pas la peine de s’appeler Garufi pour dire ça, c’est la spécificité de notre métier et du business dans les biotechs.


*Sur la rémunération des salariés de Nicox :

Les 10 salariés les mieux payés font au total 950 000 euros chargés.

*Sur le HCT 3012 : « c’est le futur de Nicox » :

A ce sujet quand on a demandé s’ils craignaient un produit concurrent, M GARUFI a répondu, non, depuis qu'un produit en phase 3 d'un très gros labo venait de capoter .C'est la preuve qu'une phase 3 peut commencer et ne pas se terminer, avec un avantage pour le 3012 qui est une molécule hyper utilisée, mais d'un autre coté le challenge de faire baisser la TA n'est pas gagné.

« On s’est fait avoir avec Astra, maintenant on veut aller le plus loin possible seul, mais on sait qu’on ne peut pas commercialiser seul quand même. On a déjà des contacts, mais on n’est pas pressé. »

« Moi ce que je veux c'est que dans les pharmacies il y ait le nom de Nicox sur la boite. On réfléchi à un nom commercial pour le produit à base de HCT 3012. On va bientôt l'annoncer au marché.... »

« le problème avec le lancement d'une molécule, c'est que tu peux tout perdre. Moi j'ai déjà vu ça. Aux états unis, les commerciaux (qui sillonnent le pays) ça coûte environ 200 000 dollars par commerciaux. Il nous raconta l’histoire vrai de la première biotech (Nitromed) à sortir un NO médicament (le bidil).C'était un produit qui ciblait la population noire aux USA. Elle dépensait 100 millions de dollars par an pour les commerciaux mais n’encaissait que 20 millions d’euros de vente. Parce que commercialiser une seule molécule en même temps c'est très dangereux. Ça coûte très cher, il faut commercialiser plusieurs molécules en même temps. Et le réseau vendeur est long à constituer. »

« En plus, Nicox c'est une boite de chercheur, on a pas encore la mentalité ici...de toute manière la commercialisation de 3012 n’aura lieu qu’à partir de fin 2009 dans le meilleur des cas. (Nicox aura des droits sur 10 ans). Donc moi maintenant, je laisse l'opérationnel, le pipeline est bien rempli et je dois me concentrer sur ce sujet à fond : comment organiser au mieux les lancements. Et c'est pour cette raison qu'on recrute un directeur de la stratégie et du marketing. Ensuite on mettra en place la structure de commercialisation. Maintenant que la probabilité est plus élevé pour Nicox de commercialiser ».


Michele a dit : « je ne suis vraiment pas inquiet. Les chances de sortie sont de près de 80 %. Et si le FDA veut qu’on fasse 2 ans d’étude, ce n’est pas grave car de toute manière se sera positif si l’étude en 2006 l’est déjà. Ce sera juste plus long alors on commercialisera d’abord en Europe car l’EMA ne nous pose pas ces problèmes. Mais aux états unis où les procès sont fréquent, il est normal qu’ils soient prudents »

Fin de sélection de l’étude sur 120 personnes pour le test Mapa : fin juin.

Par contre, les résultats de ce test pourraient être décalés à début 2007, parce que ce test oblige à faire porter aux cobayes un test de prise de tension sanguine qui se met en marche toute les heures. En fait, ils sont obligés de payer des testeurs à un prix élevés sinon Nicox n’arriverait pas à recruter pour ce test. En effet la prise de tension artérielle toutes les heures empêche de dormir correctement.

Un partenaire pour le 3012 est évident. 3012 ne sera en aucun cas commercialisé seul, mais NICOX gardera une partie de la commercialisation en direct, même s'il faut racheter une entreprise pour cela.
A ce sujet il a précisé que ce ne sera pas obligatoirement une très grosse pharma au sujet du 3012, à son avis 80%de chance de terminer une phase 3, c'est donc pas gagné, réponse fin de l’année.
Si FDA exige une prolongation de l’étude (Mr GARUFI espère pouvoir y échapper, un dossier en ce sens va être déposé en juin), une AMM sera demandée en EUROPE avant les USA. Si arrive à la commercialisation, marché supérieur à 1 milliard d'€.


Le résultat du Mapa : nous attendons le 3012 <= - 3mmHG sur 24 heures. *Sur les procès en cours : Il n’y a pas de procès en cours (antériorité de dépôt de brevet), et il est important de préciser qu'il n'y en a pas sur les "principaux" produits, sous entendu que quelques brevets secondaires sont peut être contestés. *Sur une ou plusieurs éventuelles études complémentaire avec le FDA concernant 3012 : On va leur remettre un dossier en juin. C’est un très bon rapport. On a des éléments, c’est de très bon éléments, c’est très bon… En plus, à l’EMA quand on leur a expliqué ce que demandait la FDA, ils ont rigolé car le Naproxène pour les risques cardio sont connus et ce sont les mêmes avec le HCT 3012. (j’ai un doute sur les risques cardio ou autre je ne sais plus). *Sur une éventuelle OPA : Michele a dit : si on me fait une proposition à 20 €, alors j’irai voir le conseil d’administration, car je ne suis pas le propriétaire de la boite et puis on convoquera l’assemblé générale et c’est les actionnaires qui décideront. Mais moi, je ne veux vraiment pas vendre. La société avec tout ce pipeline, si ça marche elle vaut beaucoup plus. Mais bon je peux comprendre pour des investisseurs qui ont acheté à 3 €, qu’à 20 € ils soient tentés de sortir (avec une inquiétude teinté de déception). *Sur Pfizer : Ils investissent dans les technologies auxquelles ils croient. Ils mettent un peu d’argent dans l’entreprise. Ils font ça tout le temps. Et si ça marche alors la plus value sur le titre peut leur rembourser les coûts de développement du glaucome par exemple. C’est normal. *Sur les délais d’entrée des 43 investisseurs et l’organisation de l’opération : On les a contacté 10 jours avant l’opération pas plus. *Sur la stratégie : Je me concentre sur les capacités de l’oxyde nitrique parce que c’est un concept simple qui marche alors pourquoi faire compliquer. Je dois penser aux lancements commerciaux qui sont le facteur de risque le plus important pour la société maintenant. *Sur le 4016 Sur le 4016, michele a dit : le 4016 sur les développements actuels, les tests nous coûteraient 100 millions d’euros. Le conseil scientifique en juin va se réunir pour voir quel usage on en fait. Je suis en faveur de la continuité du développement du 4016, mais je ne suis pas seul a décider… il faut voir avec le conseil scientifique et d’administration. Les 100 millions d'euros des études seraient celles pour prouver qu'il augmente le périmètre de marche, voila pourquoi les experts vont essayer de proposer des études moins coûteuses pour une indication plus ciblée *Sur les produits concurrents : 80% de chance de réussite nous a dit M GARUFI pour le hct 3012. A ce sujet quand on a demandé s’il craignait un produit concurrent, M GARUFI a répondu, non, depuis qu'un produit en phase 3 d'un très gros labo venait de capoter .C'est la preuve qu'une phase 3 peut commencer et ne pas se terminer, avec un avantage pour le 3012 qui est une molécule hyper utilisée , mais d'un autre coté le challenge de faire baisser la TA qui n'est pas gagné . J’ai déjà vu des lancements commerciaux avec des produits qui n’avaient pas la supériorité technique de 3012, et les produits ont été lancés quand même. Alors 3012 ce sera un blockbuster si on le lance. *Sur le retrait d’Astra : J’ai demandé qu’il fasse un point pour les nouveaux. Mr GARUFI a fait un historique de l'affaire ASTRA, il a dit : ASTRA a comparé la tolérance gastrique du 3012 avec le VIOX, et comme cette tolérance était moins bonne, ils ont tout stoppé, sans tenir compte du bienfait apporté sur la TA ce qui est aujourd'hui le critère le plus important, surtout depuis que le VIOX a été retiré. *Sur le sentiment de Michele Garufi concernant le cours de bourse : J'ai demandé où les 100 millions d'euros allaient être placé et m. Garufi a dit avec un petit sourire en coin : "on va mettre la trésorerie sur nicox comme ça on va doubler la trésorerie d'ici la fin de l'année" et immédiatement M. castaldi a repris sans sourire : "il est interdit de placer la trésorerie sur Nicox..." « Si le cours de Nicox n’est pas à 16 € en juillet 2007, ce sera très grave pour la société » M. Garufi voulait dire nous aurons eu de très mauvaises nouvelles sur 2006/2007. Le cours pourrait être à 19 euros en fin d’année… peut être plus…c’est ce qu’il espère. Il a dit aussi, si vous : « regardez nos concurrents : en 10 ans et avec seulement 80 millions d’euros de pertes cumulées, nous avons accumulé une très bonne quantité de brevets et de molécules. Par rapport à la concurrence, ce que nous avons fait est très bien". *Commentaire du slide powerpoint : « nouveaux projets de recherche en cours ». « Le mois prochain, nous pourrions annoncer 2, 3 projets en plus, qui seront très, très intéressants. Ils seront au même niveau que Pfizer et Merck ». (Nous n’en avons pas su plus…) *Sur le commentaire du slide powerpoint : « newsflow ». Nous annoncerons certainement des franchissements d’étapes avec Merck and Pfizer. Pour ce dernier, ce sera l’entrée clinique du produit pour le glaucome. *Sur le slide : « quatre partenariats supplémentaires ». « Ferrer Grupo est une entreprise privée qui réalise néanmoins 1, 2 milliards de vente. Au départ des négociations, il voulait nous acheter la technologie pour 2 millions d’euros. J’ai réfléchi et finalement 2 millions d’euro, ne changeaint pas l’avenir de la boite. Ainsi j’ai refusé ce paiement et opter pour des paiements d’étapes + royalties. Je pense que c’est un bon deal car nous n’avons rien à sortir et quand ça marchera… » Pour Topigen : « ce sont des canadiens, ils ont vraiment une très grosse expertise pour l’asthme. Ce partenariat possède un gros potentiel ». Pour Axan Pharma : « c’est un projet à 3, 5 ans. il traite les problèmes de l’hypertension portale pour les patients syrotique. Il n’y a actuellement pas de traitement sur le marché ». Pour Biolipox (suédois) : c’est un petit partenariat qui est beaucoup plus risqué que la dermato (ferrer), mais pas très cher pour Nicox. Il a dit aussi en faisant référence à ses réunions de travail avec Pfizer ou Merck je ne sais plus. « Ils sont venus à 20 personnes la dernière fois. Ce qui est très positif c’est qu’ils sont eux mêmes convaincus de notre technologie. Nous n’avons pas à les convaincre. Et c’est vrai qu’ils travaillent très, très vite. » *Le Bilan et compte de résultat : Le plus important c’est la trésorerie et nous avons 100 millions d’euros. Eric Castaldi, en expliquant le bilan a dit : les normes IFRS obligent a étaler la comptabilisation des 17, 2 millions d’euros sur plusieurs exercices. Ne vous attendez pas à avoir 8 + 9,2 en 2006. En plus les frais de RD vont augmenter et le HCT 3012 va représenter 70 % du budget 2006. Pour la trésorerie les instruments financiers courants ressortent à 7 109 k€. Ce sont les produits de placements dont la volatilité est supérieure à 0,25. Les 35 476 K€ de trésorerie et équivalent de trésorerie sont les placements avec une vol de moins de 0,25. Dans tout les cas les placements sont garantis à l’échéance. *Sur la trésorerie 42 585 000 au 31/12/2005 17 200 000 accord Pfizer et Merck de mars 2006. 43 000 000 augmentation des 43 investisseurs. 15 000 000 augmentation capital Pfizer à 11,11 € soit 3,55 % du capital. 117 000 000 donc plus de 100 M€ environ avec les dépenses depuis janvier 2006. *Sur les actions détenues 36 697 898 émises 1 350 000 en cours d’émission (Pfizer). 459 000 bons de souscription déjà émis (dont une partie ne seront jamais levée car prix trop élevé par rapport au cours actuel). 1 686 100 stock option en cours (dont une partie ne seront jamais levée car prix trop élevé par rapport au cours actuel). 150 000 bons de souscription autorisée par AG du 1° juin 2006. 500 000 stocks option autorisés par AG du 1° juin 2006. Total : moins de 40, 8 millions d’actions au total, mais on ne sait pas vraiment quels bons de souscription et stocks options ne seront jamais levés. *Sur les résolutions : Quatrième résolution : parachute dorée. Il sera attribué 2 ans de salaires à M. Garufi s’il s’en va, sauf s’il est licencié pour faute. J’ai dit que c’était des indemnités tout à fait normales pour un Pdg… et que je ne l’avais pas vu dans le palmarès des PDG les mieux payés… il a sourit et répondu qu’il était lui même surpris par ces rémunérations très importantes. Cinquième résolution : Contrat d’animation Société Générale. Au 1° juin Nicox ne détient aucune action d’elle même. Nicox ne sait pas quand SG intervient. Mais ils interviennent quand il y a des cours anormaux a répondu le directeur financier. Treizième résolution : Les actions gratuites sont accordées aux salariés en fonction d’objectifs atteint sur 2 ans et bloqué 2 ans de plus soit 4 ans incompressibles. 15 et 16° résolution : poison pils. *A la question : M. Garufi, comment vous voyez vous dans 10 ans ? Je souhaite vraiment arriver à lancer des produits chez Nicox… Mais c’est vrai que j’ai 2 enfants et que c’est quelquefois dur… Actuellement dans la boite je fais tout pour ne pas que la pression se relâche sur les salariés malgré certains succès. En faisant référence à un de ses anciens mentors, il ajouta : « le succès n’est pas une fin en soi, il fait partie du chemin ». Conclusion : Michele Garufi est vraiment un type compétent, très intelligent, très expérimenté dans le métier et sympa de surcroît… Enfin son équipe de direction tient la route et à l’air très soudé. Je reste investi sur cox… M. Garufi et M. Castaldi croient vraiment que la valeur va exploser, alors si même les dirigeants le pensent… ---------------------
Comme l'an dernier,
M191792 (du forum Boursorama) nous livre un résumé de ce qui s'est dit en AG :

"Comme l'année derniere voici mon compte rendu le plus fidèle possible de l'AG.
Nous étions 4 fois plus nombreux que l'année derniere, 9 présents en comptant les retardataires.
Pour commencer Mr GARUFI pendant un échange informel ,nous a fait part de son agacement suite aux "informations" fantaisistes qui paraissent parfois sur le forum "boursorama".
3 exemples :
1) il aurait un plan média diabolique ! En réalité , il donne les informations au fur et à mesure qu'il les a, il peut y en avoir 3 de suite et aucune pendant 3 mois, point barre !!!
2)SERONO aurait voulu racheter NICOX !!!! je traduis ses propos :"information fantaisiste issue d'une imagination délirante"
3) de grosses pharma pourraient jouer en sous main pour pouvoir racheter NICOX : Pour Mr GARUFI ,impensable et il a expliqué pourquoi.

Sur l'AG proprement dite, plusieurs infos :

PFIZER rentre dans le capital au cours de ,11,11€ (de mémoire ) ce qui représente 3,8% du capital.

Dès le 10 juin la trésorerie sera de l'ordre de 100 millions d'euros, ce qui est une bonne chose pour pouvoir discuter d'un accord avec un partenaire pour le 3012 qui ne sera en aucun cas commercialisé seul, mais pour lequel NICOX gardera une partie de la commercialisation en direct, même s'il faut racheter une entreprise pour cela . A ce sujet il a précisé que ce ne sera pas obligatoirement une tres grosse pharma.

Au sujet du 3012, à son avis 80%de chance de terminer une phase 3, c'est donc pas gagné, réponse fin de l'année. Si FDA exige une prolongation de l'étude (Mr GARUFI espere pouvoir y échapper, un dossier en ce sens va etre déposé en juin), une AMM sera demandée en EUROPE avant les US .

Si 3012 arrive à la commercialisation, marché supérieur à 1millard d'`€.

Pour le 4016, c'est un comité d'expert qui va décider pour quel type de pathologie on va faire des études,surtout en fonction du coût de ces études.

Pour le reste rien de bien particulier, les informations arriveront au fur et à mesure.

PS
une correction sur mon cpte rendu de l'année derniere le "russe bizare"était en fait un "bulgare bizare"qui n'est pas réapparu cette année."

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Et nous avons un complément de la part de Ginouxph (Largo), du forum Boursorama lui aussi présent à l'AG :

"
Je confirme le compte rendu de l'AG est fidèle.
[...]
Je rajouterai que Michele a dit 3 fois :

"ça m'énerve que les actionnaires se fassent des idées. quand j'ai une info je la donne au marché dans les 24 h. par exemple pour l'accord avec Merck, on a signé à minuit et puis le lendemain on l'a annoncé. Un actionnaire m'a appelé pour dire que je gérais mal l'info et que j'aurai pas du faire 2 grosses annonces sur le mois de mars. Et michele a répondu : je gère pas l'info, quand on l'a, on l'a donne au marché. Ca sert à quoi d'attendre plus tard, le marché se casse la gueule quand même quand c'est bad news et l'inverse aussi."

"il a dit aussi dans le métier tout le monde se connaît alors les coups tordus à l'Astrazenca, ça n'arrive que très rarement. Et en 2003, ces amis patrons des biotechs lui on dit : Astrazenca, si on traite avec eux, on va relire les contrats 10 fois. Donc les OPA hostile ça n'existe pas dans ce milieu. Si Pfizer veut m'acheter alors ils m'appellent et me disent : michele, on peut se voir et ça se passe comme ça..."

Il a dit aussi sur l'article des échos, « il est très bon hein! ». Monsieur Castaldi étant venu avec l'article à 9h. On a pu repartir avec une copie.

[...]
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Sur le 4016, michele a dit : le 4016 sur les développements actuels, les tests nous coûteraient 100 millions d’euros (je l’ai fait répéter car j’avais compris 5 millions d’euros au départ).
Le conseil scientifique en juin va se réunir pour voir quel usage on en fait. Je suis en faveur de la continuité du développement du 4016, mais je ne suis pas seul a décider… il faut voir avec le conseil scientifique et d’administration.

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Sur le HCT 3012, michele a dit : « je suis vraiment pas inquiet. Je n’imagine pas qu’une molécule déjà testée longuement ne marche pas. Et si le FDA veut qu’on fasse 2 ans d’étude, c’est pas grave car de toute manière se sera positif, ça sera juste plus long alors on commercialisera d’abord en Europe car l’EMA ne nous pose pas ces problèmes. Mais les américains, avec tous ces avocats qui gouvernent le pays c’est normal qu’ils soient plus prudent.
Je réfléchis déjà à l’étape suivante…parce que je sais qu’on peut planter une boite si … et les risques sont très importants si on fait ça.(et oui fallait venir à l’AG pour connaître la suite désolé…).
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Addendum :
« le problème avec le lancement d'une molécule, c'est que tu casses la gu.eu.le à la boite facile*. Moi j'ai déjà vu ça . Parce que commercialiser une seule molécule en même temps c'est très dangereux. ça coûte très cher. Il faut commercialiser plusieurs molécules en même temps. Et le réseau vendeur est long à constituer.

En plus, Nicox c'est une boite de chercheur, on a pas encore la mentalité ici...de toute manière la commercialisation de 3012 c'est fin 2009 dans le meilleur des cas. (Nicox aura des droits sur 10 ans). donc moi maintenant, je laisse l'opérationnel, le pipeline est bien rempli et je dois me concentrer sur ce sujet à fond : comment organiser au mieux les lancements. et c'est pour cette raison qu'on recrute un directeur de la stratégie et du marketing. Maintenant que la probabilité est plus élevé pour Nicox de commercialiser ».

* mot à mot ce matin à l’ag.

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Eric Castaldi, en expliquant le bilan a dit : les normes IFRS obligent a étaler la comptabilisation des 17, 2 millions d’euros sur plusieurs exercices. Ne vous attendez pas à avoir 8 + 9,2 en 2006. En plus les frais de RD vont augmenter et le HCT 3012 va représenter 70 % du budget 2006.
Pour la trésorerie les instruments financiers courants ressortent à 7 109 000. Ce sont les produits de placements dont la volatilité est supérieure à 0,25. Les 35 476 k euros de trésorerie et équivalent de trésorerie sont les placements avec une vol de moins de 0,25. Dans tout les cas les placements sont garantis à l’échéance.

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Conclusion : Michele Garufi est vraiment un type très compétent, très intelligent, très expérimenté dans le métier et sympa de surcroît...Enfin son équipe de direction est très compétente. finalement n'avoir qu'une valeur en portif ça a du bon. on peut l'étudier à fond. Je reste investi sur cox…allez je vous en ai dis assez."

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Merci à eux trois pour ce retour sur ce qui s'est dit en AG :)